
Comment je produis 40 articles par jour grâce à l’IA : mon workflow SEO programmatique
Depuis quelques mois, je génère plus de 40 articles par jour avec l’aide de l’IA pour alimenter une trentaine de sites web de niche. Oui, vous avez bien lu : quarante articles quotidiens, répartis sur plus de 30 sites différents. Dans cet article, je partage mon retour d’expérience à la première personne sur cette méthode de SEO programmatique. Je vous expliquerai mon stack d’outils (de Google Sheets à WordPress, en passant par Make et l’API d’OpenAI), l’architecture du workflow automatisé, la façon dont je découpe la génération de contenu en modules (« hachage »), comment je gère la mémoire de mes agents IA, comment j’intègre automatiquement les métadonnées SEO (méta titres, descriptions, alt images…), tout en protégeant les données sensibles. Nous verrons aussi les paramètres avancés (température, top penalty…) que j’ajuste pour obtenir des textes uniques et de qualité, et enfin les KPI que je suis de près pour mesurer la performance SEO et améliorer en continu mes prompts. Le ton se veut convivial mais technique – embarquez avec moi dans les coulisses de cette production de contenu à l’échelle ! 🚀 Pourquoi automatiser la production de contenu SEO ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, un peu de contexte. Gérer un réseau de sites de contenu nécessite une alimentation régulière en articles. Un site qui ne publie plus s’essouffle inévitablement côté SEO. Dans mon cas, l’objectif n’était pas tant de réduire les coûts de rédaction que de gagner du temps et augmenter le volume : nous avions besoin de sortir 40 à 50 articles par jour pour couvrir différents sujets sur nos sites. Impossible de suivre la cadence via des agences de rédaction classiques (ou alors en en coordonnant plusieurs ! 🤯). L’automatisation par l’IA s’est donc imposée comme solution pour scaler la production de contenu sans sacrifier la qualité. Bien sûr, qui dit automatisation dit souvent peur d’une baisse de qualité. Peut-on réellement écrire des articles utiles, qui rankent bien, grâce à l’IA ? Mon expérience prouve que oui, c’est possible, à condition d’avoir la bonne méthodologie. Plutôt que de demander bêtement à ChatGPT de pondre un article et de passer ensuite des heures à le corriger, j’ai élaboré un workflow SEO automatisé où l’IA est orchestrée en plusieurs étapes contrôlées. Ce procédé me permet aujourd’hui de produire des centaines d’articles par mois sur mes sites, avec un contenu cohérent, informatif et optimisé SEO. Mon stack d’outils pour un SEO programmatique automatisé Pour mettre en place ce système, j’utilise quatre outils principaux qui communiquent ensemble sans code (ou presque) : Voici un tableau récapitulatif de ce stack d’outils : Outil / Plateforme Rôle dans le workflow SEO automatisé Google Sheets (ou Excel / Notion) Base de données des contenus : chaque ligne = 1 article à générer. Contient le titre, mots-clés, brief, stats, liens, etc. Make (Integromat) Automatisation du workflow par modules. Vérifie les nouvelles lignes dans le sheet et enchaîne les actions (appel API IA, formatage, publication…). Agent IA (OpenAI API) Génération du texte via IA. L’agent (ChatGPT/GPT-4 via Playground API) reçoit des instructions précises à chaque étape pour rédiger une partie de l’article ou des métadonnées. WordPress (ou autre CMS) Publication du contenu final. Make se connecte à l’API WordPress pour créer l’article avec le texte généré, ainsi que remplir les champs SEO (titre, méta desc, alt images…). Ce stack est accessible aux non-développeurs : Make permet de créer des scénarios d’automatisation par une interface visuelle (type flowchart), et l’API d’OpenAI se maîtrise sans coder grâce au Playground. On pourrait remplacer Make par Zapier ou n8n, et WordPress par tout autre CMS qui offre une API (Webflow, Wix, Ghost, etc.). L’important est d’avoir ce trio [Base de données] – [Automatisation] – [CMS] autour de l’IA pour bâtir un système complet. Architecture générale du workflow automatisé Passons à l’architecture du workflow SEO lui-même. Voici comment se déroule, étape par étape, la génération d’un article du réseau : Ce workflow automatisé tourne pour chaque nouvelle entrée du tableur. À terme, cela me permet de faire fonctionner un véritable pipeline de content marketing industrialisé. Je peux ajouter 2–3 idées d’articles par jour et les voir sortir le jour même sur chacun de mes sites, puis augmenter progressivement la cadence (après quelques semaines, certains sites publient 3–4 articles par jour sans encombre). Important : j’ai choisi d’automatiser environ 90 % du processus, mais pas 100 %. Je garde une légère intervention humaine pour le contrôle qualité. Par exemple, je relis en diagonale certains articles publiés pour vérifier qu’il n’y a pas d’incohérences ou de « hallucinations » de l’IA, et j’ajuste mes prompts en conséquence (nous y reviendrons). J’ai aussi parfois des validations manuelles sur des sujets sensibles. Bref, l’IA fait le gros du boulot, mais je reste chef d’orchestre et garant de la cohérence éditoriale globale. Le système de « hachage » : des agents IA ultra-spécialisés par tâche Venons-en à cette notion de “hachage”, qui est au cœur de ma méthode. Derrière ce terme imagé, l’idée est simple : mieux vaut demander 10 fois une petite chose à l’IA que 1 fois une grosse chose. Autrement dit, il faut découper la génération de texte en sous-tâches ultra-spécialisées. Pourquoi s’embêter à fractionner comme ça ? Parce qu’un prompt fourre-tout du style « Écris-moi un article de 800 mots sur tel sujet, avec introduction, plan, conclusion… » donne souvent un résultat fade et générique. L’IA essaie de tout faire en une passe, elle survole les points sans entrer dans le détail. On se retrouve avec un texte moyen qu’il faut retravailler longuement à la main. Frustrant et contre-productif. En travaillant par itérations successives (hachage), j’obtiens au contraire un contenu beaucoup plus riche et précis. 💡 Concrètement, cela veut dire : Cette approche modulaire suit un peu le principe du « divide and conquer ». Dans mon workflow Make, chaque appel API correspond à un module bien défini (intro, paragraphe X, FAQ, conclusion…). J’attribue même plusieurs agents IA différents si nécessaire, chacun expert de sa tâche. Par exemple, je pourrais avoir un agent spécialisé en « rédaction d’introduction percutante », un autre en « génération de FAQ SEO », etc., afin d’optimiser encore la qualité de chaque section. (C’est très aligné avec certaines études récentes qui montrent que les IA performantes sont celles qu’on entraîne sur des tâches ciblées plutôt que généralistes.) En bref, le hachage me permet d’obtenir un article final bien meilleur, structuré, avec moins de répétitions et plus de profondeur. C’est ainsi que mes contenus échappent à l’écueil des articles IA basiques qui « grattent juste la surface de l’iceberg ». Ici, au contraire, chaque partie est travaillée en détail avec des données concrètes, des exemples… ce que Google valorise de plus en plus dans ses










